Très étonnant, mais de 1988 à 1989, aucune trace dans les albums photos d'une quelconque escapade ! Donc nous voici en l'été 1989, et j'ai décidé d'abandonner les brumes du nord pour les sables de la Turquie.
Mon objectif est ambitieux et téméraire: les ruines de Troie !
Nul n'ignore que j'ai été bercée par la culture classique et que j'ai traduit Homère dans mon adolescence... Je sens que l'heure est venue de visiter les ruines mythiques, ou ce qu'il en reste, c'est-à-dire pas grand-chose, mais mon imagination fera le reste. Donc, cap sur Troie, en Turquie.
J'élabore un itinéraire complexe, qui s'enrichit de nombreux détours chaque fois que mes yeux croisent un nom évocateur, Olympie, Mycènes (où le drame a commencé par l'enlèvement d'Hélène), Delphes ou Epidaure.
Marie aime l'archéologie et elle ne se souvient pas du précédent voyage en Grèce: parfait, elle sera une compagne idéale si je lui ménage de temps en temps une petite trempette dans la mer.
De Grèce je décide de passer le détroit des Dardanelles en bateau, de remonter par voie terrestre jusqu'à Troie, et puis d'atteindre Istamboul; de traverser le Bosphore sur le nouveau pont et de rentrer au pays en visitant la Bulgarie. Un mois devant nous, ça devrait suffire. La petite tente tunnel, des provisions, le bateau gonflable (oui oui il est toujours vivant celui-là), mes vagues notions d'anglais et d'allemand, vraiment je ne doute de rien. C'est que je suis portée par la force de mes rêves.
Ce qu'il adviendra de ce beau programme, vous le saurez en lisant les prochains messages; j'ajouterai que j'ai fait tout ce périple sans roue de rechange - à l'époque la Jetta était munie d'une petite roue permettant de joindre le garage le plus proche. Oui d'accord, j'étais inconsciente, mais c'est un fait que je n'ai jamais crevé.
Mon objectif est ambitieux et téméraire: les ruines de Troie !
Nul n'ignore que j'ai été bercée par la culture classique et que j'ai traduit Homère dans mon adolescence... Je sens que l'heure est venue de visiter les ruines mythiques, ou ce qu'il en reste, c'est-à-dire pas grand-chose, mais mon imagination fera le reste. Donc, cap sur Troie, en Turquie.
J'élabore un itinéraire complexe, qui s'enrichit de nombreux détours chaque fois que mes yeux croisent un nom évocateur, Olympie, Mycènes (où le drame a commencé par l'enlèvement d'Hélène), Delphes ou Epidaure.
Marie aime l'archéologie et elle ne se souvient pas du précédent voyage en Grèce: parfait, elle sera une compagne idéale si je lui ménage de temps en temps une petite trempette dans la mer.
De Grèce je décide de passer le détroit des Dardanelles en bateau, de remonter par voie terrestre jusqu'à Troie, et puis d'atteindre Istamboul; de traverser le Bosphore sur le nouveau pont et de rentrer au pays en visitant la Bulgarie. Un mois devant nous, ça devrait suffire. La petite tente tunnel, des provisions, le bateau gonflable (oui oui il est toujours vivant celui-là), mes vagues notions d'anglais et d'allemand, vraiment je ne doute de rien. C'est que je suis portée par la force de mes rêves.
Ce qu'il adviendra de ce beau programme, vous le saurez en lisant les prochains messages; j'ajouterai que j'ai fait tout ce périple sans roue de rechange - à l'époque la Jetta était munie d'une petite roue permettant de joindre le garage le plus proche. Oui d'accord, j'étais inconsciente, mais c'est un fait que je n'ai jamais crevé.
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