lundi 31 janvier 2011

Saint Simeon




Encore une merveille... Saint Simeon était une basilique chrétienne que seule Sainte Sophie de Constantinople dépassait en taille et en splendeur. Les ruines sont d'un extraordinaire romantisme, et s'y rendre tôt le matin, comme je l'ai fait, avant l'arrivée des cars, est un véritable enchantement. Au centre du choeur, les restes de la colonne de 3 m de hauteur sur laquelle Saint Simeon (surnommé Siméon le Stylite) passa une bonne partie de sa vie, dans la solitude et la méditation. Un disciple, paraît-il, hissait la nourriture par une échelle une fois par semaine. Ne me demandez pas comme il résolvait les problèmes d'hygiène.


Comme vous pouvez le voir, il ne reste plus grand chose de cette colonne, car les pélerins en ont volé les morceaux au cours des siècles......

Antiquités







Comme Damas, Alep dispose d'un beau musée. Les collections y sont splendides, notamment celles provenant de Mari (site datant de 3000 ans AC) et de Doura-Europos, site fondé par les Assyriens, occupés par les Séleucides, les Parthes puis les Romains, et détruit par les Sassanides. Un de mes regrets est de n'avoir pas poussé mon exploration du désert jusqu'à ces deux sites, mais j'ai pu admirer les remarquables fresques romaines de Doura Europos au musée de Damas.



Admirez les grands yeux de l'antique culture mésopotamienne; moi ça me fascine !

Alep
















Alep est de ces villes orientales dont le nom seul fait rêver... Et effectivement, elle a tout pour plaire, ! Sa citadelle qui domine la ville, et dont les fouilles livrent seulement les secrets, occupée dès le néolithique, puis successivement romaine, byzantine, arabe et détruite par ... les invasions mongoles. Ses célèbres souks, dédale de galeries couvertes de voûtes en pierre, où l'on trouve absolument de tout, du fameux savon d'Alep aux tentes de bédouins, en passant par la bimbeloterie pour touristes et les robes de princesses qu'affectionnent les femmes arabes. Sa grande mosquée, de la période omeyyade, presqu'auusi impressionnante que celle de Damas. Et surtout le vieux quartier chrétien, sorte de ghetto créé pendant la période mamelouke, pour abriter les nombreuses communautés chrétiennes - surtout maronite et arménienne - qui y vivent toujours. Au hasard des ruelles pierrées se mêlent cathédrales et maisons patriciennes de toute beauté, certaines transformées en hôtels. J'ai d'ailleurs la chance d'y avoir trouvé une chambre (pas facile de lutter contre les groupes qui envahissent tout). Et encore les vestiges de l'époque coloniale, comme le mythique hôtel Baron (aujourd'hui plutôt délabré), où séjournèrent - entre autres célébrités - Agatha Christie et Lawrence d'Arabie; ce dernier oublia de payer sa note, qui est affichée au bar...; bar typiquement british qu'on verrait bien dans un film.
J'ai énormément de photos d'Alep, et je ne sais lesquelles choisir !

Résafé











La Syrie a la spécialité des ruines spectaculaires en plein désert... Résafé fut une ville immense, entouré de murailles imposantes, où se superposent des ruines romaines, byzantines ou arabes. La ruine définitive vint des ... Mongols, dont les mauvaises habitudes de destructions massives ne sont plus à expliquer.


Inutile de préciser que j'ai adoré Résafé; j'y ai croisé le groupe belge et le guide Georges; on s'est aimablement salués, mais rien de plus. Le site est suffisamment grand pour qu'une solitaire invétérée comme moi s'y sente à l'aise !

L'Euphrate


J'aime bien les fleuves mythiques, au nom évocateur d'histoire...

De l'Euphrate, je n'ai pas vu grand chose, mais le voilà quand même... (près de Mansura)

jeudi 27 janvier 2011

Ce n'est pas parce qu'on habite dans le désert


qu'on ne doit pas aller à l'école...

Désert et bédouins
















Après Palmyre, nous continuons dans le désert, un désert désolé écrasé de soleil. Quelques maigres villages et des enfants curieux. Des Bédouins reconnaissables à leur keffieh rouge et blanc. Soudain, une apparition qui pourrait être un mirage: un palais, oui un palais, sorti de nulle part, entouré de murailles, solitaire, sans aucune oasis en vue... Qasr al-Hayr al-Sharki



Caravansérail bâti par les Arabes pour dominer les tribus nomades ? On se perd en conjectures...

mardi 25 janvier 2011

La citadelle arabe




Datant du 17ème siècle, en ruine elle aussi, elle domine le site antique; tout ce que Palmyre compte de touristes s'y retrouve au coucher de soleil...Le panorama vaut la peine, mais la cohue...vous savez ce que j'en pense !

Tours funéraires et art palmyréen




Les habitants de Palmyre attachaient beaucoup d'importance aux rites funéraires; ils construisaient d'étranges tours à étages, renfermant généralement des hypogées (tombes souterraines). La plupart sont en ruine mais certaines peuvent encore se visiter - très décevant, visite guidée obligatoire, à des heures précises, et les groupes se bousculent dans une affreuse cohue.


Les tombeaux étaient souvent décorés de bustes sculptés, visages toujours de face, avec un drôle de chapeau. Un art palmyréen très reconnaissable, unique et original.

Palmyre




S'il y a un endroit magique sur cette terre, c'est bien celui-là... Autrefois, joindre Palmyre était une véritable expédition dans le désert; on a maintenant construit une route convenable dans la caillasse, mais la découverte est la même: soudain, imprévisibles, apparaissent aux yeux médusés ces ruines incroyables au plein milieu d'un désert aride. Difficile d'imaginer Palmyre au temps de sa splendeur, riche oasis fertile et prospère. Et pourtant...


Sa dernière reine, Zénobie, défia même Rome !! A l'issue de quelques guerres à l'issue incertaine, Aurélien finit par l'emporter et revint à Rome avec sa célèbre captive. L'occupation romaine signe le début du déclin.


Palmyre est un vaste site fort cassé, alternant vestiges romains et antérieurs. Mais peu importent les détails: errer au hasard dans ces ruines est un véritable enchantement, et je ne m'en suis pas privée: au petit matin, au coucher de soleil et pendant la sieste, les touristes en car sont tous partis, et Palmyre retourne au désert. Magique, je vous disais.


Faut dire que j'ai eu de la chance: j'ai obtenu une chambre à l'hôtel Zenobia, le seul situé dans le périmètre des ruines - un vestige, lui aussi, de la période du mandat français, et construit avec des pierres du site !!! De la terrasse, vous ne voyez pas les ruines, vous êtes littéralement dedans ! Vraiment un de mes meilleurs souvenirs !


dimanche 23 janvier 2011

Bosra







Bosra est une petite ville où les vestiges romains et islamiques sont mélangés ! Le fameux théâtre romain est devenu une citadelle arabe, et parmi les ruines de la ville romaine antique on trouve des mosquées ou de hammams... Le théâtre est très impressionnant, mais la ville est ... fort cassée. Faut dire que les fouilles - entreprises après la démolition d'immeubles modernes - sont récentes et loin d'être terminées.



Près du théâtre, parmi les habituels "antiquaires", je découvre un peintre du dimanche, qui fabrique en série de petits tableaux identiques et stéréotypés, dans le style naïf; j'engage la conversation, et il finit par me présenter sa femme, qui pourrait être sa fille, et son fils (un bébé), dont il est très fier.
Beaucoup aimé la balade tranquille dans les ruines, pendant que mon Mustapha résigné se shootait au café.

samedi 22 janvier 2011

Les Alaouites

Juste une parenthèse; les Alaouites sont également une secte ismaélienne issue du chiisme, mais plus nombreux que les Druzes en Syrie (14 %). Doctrine secrète. Le président Bashar el Assad est alaouite, si bien que ce sont les Alaouites qui détiennent les clés du pouvoir en Syrie... ce qui n'est pas nécessairement bien perçu par tout le monde.
A ne pas confondre avec la dynastie alaouite du Maroc (rien à voir)

Les Druzes




La Syrie abrite un véritable melting pot de religions. L'islam sunnite est la plus répandue (74 % de la population selon mes sources). Les Druzes sont une secte ismaélienne issue du chiisme (je vous passe les détails), localisés majoritairement dans les régions montagneuses du Liban (5% de la population) et de la Syrie (3% de la population). C'est une doctrine secrète d'initiés, dont on connaît peu de choses. Les Druzes n'acceptent pas de nouveaux adhérents et se marient entre eux. Sont considérés comme hérétiques par l'islam officiel.
Cette région au sud de Damas est leur fief; l'habit traditionnel druze est aussi austère que les montagnes dans lesquelles ils vivent...

En route vers Bosra


Bosra, célèbre pour ses ruines romaines, est située au sud de Damas, dans la région du Hauran. En cours de route, Mustapha me réserve un tour à sa façon: le voilà qui décrète un stop dans un paysage austère de laves anciennes, prétexte pour discuter avec le chauffeur d'un minibus, arrêté dans le même parking. C'est un traquenard: les passagers du minibus sont un groupe de touristes belges (flamands bilingues), accompagnés par un certain Georges, guide francophone employé par la compagnie locale qui m'a loué la voiture et les services de Mustapha. Qui pense que je vais préférer voyager en compagnie de mes compatriotes et d'un guide!!! Quelques politesses et puis je demande à Georges (qui est melkite, cad orthodoxe) d'expliquer une fois pour toutes à Mustapha en arabe (car l'anglais de mon chauffeur est sommaire) que je souhaite voyager seule et que je m'en trouve très bien. Ce choix restera définitivement une énigme pour Mustapha.

Damas vue d'en haut




Difficile de refuser la montée au mont Qassioun, qui domine la ville de 1200m; on peut y siroter un thé ou une limonade en admirant le panorama. Paraît même qu'une grotte serait le lieu de naissance d'Abraham... Mustapha y croit dur comme fer. En route il me montre la résidence du président, une forteresse à la James Bond sur un éperon rocheux. Il tremble à l'idée que je pourrais faire une photo, comme si les sbires du régime planaient au-dessus de nos têtes, déguisés en oiseaux. Quel intérêt, cette photo ? Je le rassure, il est soulagé.


Photo: un bar public de campagne, et les éternels amoureux seuls au monde

jeudi 20 janvier 2011

Damas







Une ville que j'ai aimée, peut-être parce que j'ai pu y déambuler à l'aise... Après la mosquée, Mustapha m'a renseigné un restaurant au décor de 1001 nuits, où j'ai très bien mangé - mezze, houmous, falafel, salade de tomates, et ragoût de boeuf ou de mouton sur risotto, c'est la base de la bouffe syrienne, avec des pâtisseries collantes comme dessert. L'après-midi j'ai exigé la solitude et j'ai erré dans la vieille ville. Les mosquées voisinent avec les églises orthodoxes, les vestiges romains et chrétiens; on peut même visiter la maison d'Ananie - qui recueillit Paul de Tarse après son illumination (Le chemin de Damas) et admirer le pan de muraille par où Paul se sauva des Juifs qui le poursuivaient. Tout cela sans preuve historique mais la légende suffit comme prétexte de visites touristiques payantes. A signaler aussi, le beau musée national, où j'ai évidemment refusé un guide, au grand dam de Mustapha, qui s'est résigné à boire un café en m'attendant...

La mosquée des Omeyyades
















Le lendemain, lorsque je narre mes aventures à Mustapha, il pousse les hauts cris : s'il avait su que je voulais aller au souk le soir, il m'aurait escortée! Bien difficile de lui faire admettre que je veux me balader seule. Pour la fameuse mosquée, je n'y coupe pas: il m'accompagne, laissant la voiture très mal parquée à l'entrée du souk. Cette mosquée est réputée dans tout le monde arabe, et elle est en effet vaste et belle. Pour y entrer, la femme impure que je suis doit se déguiser. Mon affublement grisâtre est pourtant presque joyeux à côté des nombreuses femmes disparaissant complètement sous un tchador noir, qui gesticulent et pleurent bruyamment devant le tombeau de ... Jean-Baptiste. Ce sont des chiites en pélerinage depuis l'Irak ou l'Iran, et même Mustapha, qui est sunnite, les trouve à la limite du ridicule. Dans la grande salle de prières, un imam harangue une foule de pélerins des deux sexes, en poussant des cris repris en choeur. Je n'aime pas trop cela. J'ai bien du mal à me concentrer sur les oeuvres d'art...
Le tombeau vert est celui du grand Saladin, étrangement peu fréquenté. Au tombeau de Jean-Baptiste, hommes et femmes se poussent pour toucher les grilles avec un morceau d'étoffe, parfois un simple mouchoir en papier, qui deviendra sacré...

lundi 17 janvier 2011

Se perdre à Damas...







Je vous entends tous pousser les hauts cris: quelle imprudence ! Et pourtant, je vous assure, pas une minute je ne me suis sentie insécurisée; d'ailleurs, le seul danger, à Damas, consiste à traverser la rue sans se faire écrabouiller par les chauffards. Il faut rester sur les trottoirs (défoncés) et emprunter les passerelles pour piétons au-dessus des grandes avenues.



Récit: à peine installée à l'hôtel, vers 17heures, je décide de me rendre à pied au fameux souk couvert d'Hamidieh. Environ 1/2 heure de marche. Partout des portraits géants du président. Femmes en foulard. Petits commerces de rue. Quelques vestiges coloniaux. Cinémas proposant des films de série B - guerre, aventures, avec héroïnes largement décolletées - uniquement fréquentés par des hommes. Personne ne fait attention à moi, aucun harcèlement; vraiment, c'est une promenade très agréable.



La galerie grouille de monde; boutiques de vêtements, de chaussures; vendeurs d'eau, de limonade; artisanat de qualité; babioles pour touristes... ambiance orientale garantie, et surtout tranquillité... Bien sûr le marchandage est de rigueur, mais les prix restent corrects; résultat, je me retrouve rapidement avec une robe de princesse pour Adèle, deux boîtes laquées et...un chameau.



Lorsque je sors de la galerie, il fait noir. Malgré mon plan, je ne retrouve pas mes points de repère, car à Damas, quand il fait noir, il fait noir. Après avoir erré un peu au hasard, je demande mon chemin, mais les gens ne parlent pas anglais et je prononce probablement très mal "Cham Palace". Finalement j'entre dans un hôtel inconnu et je m'informe à la réception. Et tout est bien qui finit bien: en fait j'avais tourné en rond autour de mon palace, la nuit, toutes les rues se ressemblent.

Le Cham Palace


J'ai choisi ce 5 étoiles (vieillissantes) parce que situé en plein centre de Damas, et aussi parce que mes lectures me le présentaient comme the place to be, le lieu où se pressait la bonne société - à une époque plus libérale (source: le très beau livre de Lieve Joris, Les portes de Damas).

Le hall d'entrée fait encore impression dans le style oriental, mais les chambres sont quelconques, quoique confortables. Le restaurant se veut international: houmous et couscous, mais aussi pizza, pâtes et...frites. On sert du vin et de l'alcool, mais les couples qui viennent dîner le soir (le restaurant est public) s'en tiennent au coca ou au fanta. Les dames sont mal fagotées, jupes longues sans élégance, et foulard. Les messieurs, moustache et costume noir, sérieux et sinistres.

Le plus intéressant est le bar; il est fréquenté par des hommes en keffieh rouge (de riches bédouins ?), qui ne boivent ostensiblement que des limonades mais s'amusent sans retenue avec des prostituées russes d'une effarante vulgarité. Talons hauts, mini-jupes, tops outrageusement décolletés, maquillage outrancier, l'antithèse exacte des dames et demoiselles locales - et si je sais qu'elles sont russes, c'est parce qu'elles parlaient cette langue entre elles.

Voilà donc mon premier contact avec la société syrienne, il y en aura d'autres.

dimanche 16 janvier 2011

Toujours plus à l'est...


Faut croire que je n'ai pas été trop traumatisée par le harcèlement des souks tunisiens ou les séducteurs-coureurs de carte de séjour, vu que ma destination suivante, à l'automne, fut la Syrie et la Jordanie. Une année très itinérante, j'étais jeune à ce temps-là.

Première étape, Damas. Deux points communs avec Tunis: les immenses photos du président Bachar Al Assad présentes partout et l'interdiction de photographier la forteresse qui sert de palais. Donc pas trop de dépaysement.

Transport: voiture avec chauffeur. Ce brave homme m'attendait à l'aéroport; car c'était l'homme le plus brave de toute la Syrie, je peux en témoigner. Le premier ahurissement passé - pour lui une voyageuse solitaire était une énigme - il s'est révélé le dévouement personnifié. Il estimait probablement de son devoir de jouer le rôle du protecteur qui me faisait défaut. Il s'appelait Mustapha.

vendredi 14 janvier 2011

"Commerce amoureux" (2)

http://diplomatie.belgium.be/fr/Services/voyager_a_letranger/conseils_par_pays/afrique/tunisie/ra_tunesi_.jsp?referer=tcm:313-75157-64

Eh bien les amis, j'ai réussi, au prix de manoeuvres complexes.
Vous pouvez donc cliquer directement sur le lien... Et désormais, je sais comment faire !!

"Commerce amoureux"

www.diplomatie.be
Pour vous prouver que je n'ai pas inventé la manoeuvre par un esprit parano, je vous conseille de consulter le site de la diplomatie belge: conseils aux voyageurs, puis Tunisie; en bas de page, vous verrez le paragraphe "commerce amoureux".
1000 excuses de vous obliger à cette recherche, mon blog ne me permet pas un copié-collé, pas même d'un lien. Ou alors, j'ai encore besoin de leçons d'informatique.

Il est vrai que pour l'instant, les Tunisiens ont d'autres chats à fouetter que de séduire les Occidentales. Mais ce qui arrive maintenant est l'expression du même ras le bol: qui se plaît dans une dictature, à part les privilégiés ?

jeudi 13 janvier 2011

Retour dans mon chantier


Ma semaine est terminée... Je quitte la Tunisie sans regret. Le vieux chauffeur du taxi qui m'emmène à l'aéroport me demande comment j'ai trouvé le pays; je lui dis la vérité: beau, intéressant, mais marre d'être accostée sans arrêt. Il me répond que ces jeunes gens sont la honte du pays, qu'en fait la police touristique en civil intervient souvent mais qu'elle ne peut être partout. Le fond du problème, c'est qu'il n'y a pas de travail ni d'avenir, et que ces jeunes essaient par tous les moyens d'émigrer...

Cette fois je ne fais pas escale à Rome, mais à Milan, et ma valise arrive à Bruxelles en même temps que moi !

Photo: Tunisie kitsch

El Djem




Plus au sud encore, la ville d'El Djem possède un des plus grands amphithéâtres jamais construits par les Romains !! Comme ça, presque aux portes du désert ! Vraiment impressionnant.


Le musée archéologique me console du Bardo que je n'ai pas pu voir; une collection magnifique de mosaïques de sol, et la reconstitution minutieuse d'une villa africaine, sur le plan d'une ruine authentique.


J'ai envie de dire que tout ce que j'ai vu dans l'intérieur du pays vaut bien plus le voyage que Carthage et Tunis.