Les touristes circulent en car entre les différents sites; moi, bien sûr, j'ai décidé de faire le parcours à pied. Après les villas, le théâtre - que serait une ville romaine sans son théâtre ?- entièrement restauré, abritant un festival. C'est là que je rencontre un Allemand solitaire, qui a le même projet pédestre que moi, mais ne possède pas de plan... C'est un ingénieur en voyage d'entreprise, qui profite de son temps libre pour un peu d'archéologie. Nous sommes allés ensemble jusqu'au musée (c'était assez loin), ce qui m'a sans doute évité les importuns locaux.
La ville est calme et résidentielle, de jolies maisons blanches plutôt chic, entourées de jardins et protégées par des clôtures.
Le musée national ne manque pas d'intérêt, on peut y voir les vestiges puniques retrouvés dans les ruines, sarcophages, amphores, masques, amulettes...
Tout à côté, une sorte d'incongruité: une église vaguement byzantine, dédiée à Saint Louis, qui - toujours pour les faibles en histoire - est mort à Tunis en 1270, lors de la septième croisade; cathédrale érigée par Lavigerie en 1890, avec l'aide de 243 souscripteurs, tous descendants des croisés, dont les noms sont affichés dans le choeur. Eglise devenue musée depuis l'indépendance de la Tunisie.
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