Jérôme rétabli, nous continuons notre périple en Hongrie; détour par Mohacs, lieu de la bataille du même nom, où Soliman le magnifique, à la tête de ses janissaires, anéantit la fleur de l'aristocratie hongroise et le roi de l'époque (1526), Louis II. Cimetière commémoratif, planté de piquets de bois sculptés, terrible et émouvant. Cette bataille laissait le champ libre aux Turcs pour un siècle et demi, lorsqu'une coalition austro-hongroise, au même endroit, battit Mehmed IV, en 1687...
La mosquée de la ville de Pecs, tout au sud de la Hongrie, témoigne que les Turcs ont laissé des souvenirs; ce qui n'empêche pas la cohabitation avec une superbe cathédrale catholique; les Turcs respectaient les religions locales.
A Pecs, nombreux musées (ne pas confondre, avec Pec, au Kosovo); nous les écumons tous, faisant connaissance avec les vieilles dames tricoteuses, revêches et tout en noir, qui gardent les salles de tous les musées communistes. Delphine se prend d'admiration pour les tableaux optiques de Vasarely (natif du lieu), préférence artistique qui ne s'est jamais démentie...
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