En route vers la grande plaine ! Escale à Csongrad, au bord de la Tisza, affluent du Danube. Camping et plage au bord de l'eau, apparemment idylliques, mais il flotte sur l'endroit une odeur persistante de latrines; je devine que les égoûts se déversent directement dans la rivière... mais cela semble ne gêner personne, pas plus que l'état déplorable des sanitaires. Les Occidentaux capitalistes sont des délicats.
Malgré tout, nous restons (pas trop longtemps); nous mangeons des glaces et surtout des épis de maïs bouillis en vente au coin des rues, qu'on sort de la marmite à l'aide de linges douteux, et qu'on mange enveloppés dans du papier journal !
Incroyable mais vrai: à part un épisode sans gravité de tourista à Ohrid en 83, nous n'avons jamais été malades, malgré les conditions parfois limites.
Et toujours nous nous sommes adaptés avec bonne humeur aux problèmes rencontrés !
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