mardi 4 mars 2008

Se déplacer à Istamboul


Je décide de laisser la voiture au camping et d'emprunter les transports en commun... Expérience ! bus ou minibus, le résultat est le même; entassement maximum et rien que des hommes; et parmi eux, il s'en trouve toujours un qui a des notions d'anglais et me demande où est mon mari (à défaut mon père, mon frère, mon fils); à la fin, pour tourner cours, je deviens veuve et orpheline.

Pour les Musulmans - j'en aurai bien des fois l'expérience par la suite - une femme qui circule sans un homme pour la protéger est inconcevable. A fortiori une femme et une jeune fille !

Précisons-le: si ces questions m'ont finalement lassée, il faut reconnaître que je n'ai jamais été réellement importunée; tous ces hommes nous ont rendu service en nous indiquant le bon chemin; en fait ils ont tenu le rôle de protecteur...

Dans le centre, nous marchons beaucoup, mais c'est le meilleur moyen de découvrir une ville; celle-ci est pleine de bruit (trafic dément et désordonné), grouillante de monde et de couleurs; ah ! les savantes pyramides de fruits et de légumes sur l'étal le plus modeste, le bric à brac des souks - dès le premier jour on se laisse tenter par un petit tapis que je ramène sur mon épaule...
et l'on découvre le délicieux thé à la pomme, traditionnelle mise en route de tout laborieux marchandage.

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