Le Halmaciu nous emmènent à la capitale, surtout parce qu'ils souhaitent venir en Belgique et qu'ils espèrent que je vais régler le problème administratif à l'ambassade de mon pays ! J'y parviens sans trop de mal, et le temps qui reste se passe en visite express. Faut dire que la ville n'est guère attirante, qu'il reste bien peu de ces villas fin de siècle qui la faisaient surnommer le "Petit Paris"; Ceaucescu a détruit tout le centre historique pour y bâtir de pharaonesques palais staliniens, inachevés ou vides... Ca et là une église perdue entre les blocs d'appartements.
Nous voulons visiter le palais du tyran déchu, dont on dit qu'il renferme tant de richesses indécentes, vu la pauvreté du peuple roumain. Mais la visite est interdite aux citoyens roumains, allez savoir pourquoi. Alors je refuse d'entrer sans mes amis. Résultat de cette noble abnégation: je n'ai pas vu le palais et ne suis jamais retournée là-bas...
Repas à l'hôtel Dorobanti, un peu excentré; mais la suite de la promenade se révèle un vrai supplice, pas une terrasse pour se désaltérer, et la chaleur tape ! A la fin de l'après-midi, alors que nous agonisons, Florin trouve enfin un restaurant avec de la bière (en donnant un pourboire au portier), et nous voilà attablés devant une dizaine de bouteilles; en Roumanie, c'est tout ou rien...
Au retour, nous tombons en panne d'essence, et Florin achète du carburant à un automobiliste de passage; chaque Roumain a le matériel nécessaire dans son coffre...
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