Après Mycènes et Thyrinthe, j'ai décidé de partir vers le sud, dans le Péloponnèse; sur la carte, une belle route semble mener à Monemvassia, dont mon guide vert dit beaucoup de bien, et dès les premiers kilomètres, des panneaux annoncent un "Camping Paradise", justement à Monemvassia (pourtant à 250 km, quelle pub !). Tout cela me semble de bon augure.
Au début la route longe la mer, dans un fastueux décor de montagnes, et nous dînons d'une salade grecque exquise dans un petit restaurant de village.
Après une centaine de kilomètres, la route devient peu fréquentée et plus étroite; on aperçoit le monastère d'Elona perché dans la montagne (évidemment mon projet d'y monter à pied tombe à l'eau, manque de temps) ; et puis, surprise, la route se transforme en un chemin de terre !!! (Rappelez-vous, je n'ai pas de roue de secours). Pourtant aucune erreur de ma part, nous sommes bien dans la bonne direction, le camping paradise est toujours annoncé... tout simplement, en Grèce, c'est comme ça, toutes les routes ne sont pas encore asphaltées (nous connaîtrons la même situation en Roumanie).
Encore 150 km d'une route difficile, parfois macadamisée mais jamais en bon état, nous arrivons, épuisées, au camping paradise...
Le sol y est caillouteux à souhait (impossible d'enfoncer les sardines); il est situé au sommet d'une falaise avec aucun accès à la mer; le magasin n'a rien à offrir que des pastèques (l'overdose nous guette); pas de restaurant; et pour couronner le tout, la sono de la boîte de nuit nous empêche de dormir une bonne partie de la nuit...
Vous avez dit Paradise ?
2 commentaires:
Euh, pas 150 km de chemin, quand même? Quoique, ça soit vite fait de trouver les chemins longs quand ils ne sont pas goudronnés...
Non, comme je l'écris, c'était en partie macadamisé, mais en mauvais état, un festival de nids de poules
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