vendredi 14 mars 2008

Bine ati venit !


Welcome en roumain... Mais les douaniers ne sont pas des rigolos; faut compter une bonne heure par voiture, et heureusement il n' y en a que deux devant nous ! On nous fait ouvrir tous nos sacs, et démonter la table bleue (ils sont émerveillés de l'ingéniosité du mécanisme). Dans l'autre sens, c'est une longue file de voitures toutes identiques, les Dacia (sur le modèle de la Renault 12), car depuis peu, les Roumains peuvent sortir du pays; ils vont acheter en Serbie ce qu'ils ne trouvent pas chez eux, ce qui nous laisse rêveurs, car en Serbie, il n'y a rien.

La première chose qui nous frappe, ce sont les fils électriques, tendus sur des pylones extrêmement bas: serait-on au pays de Lilliput ?

Timisoara, ce n'est pas Lilliput, mais une ville stalinienne, grandes avenues rectilignes et immeubles tours délabrés, voirie défoncée et saleté ambiante; pas de problème de parking , il y a très peu de voitures. Nous cherchons un restaurant et ne trouvons qu'une sorte de pâtisserie, avec des tables en terrasse, car il fait très chaud. La serveuse bavarde et ne répond pas à nos appels répétés; c'est comme si nous n'existions pas... Finalement, un monsieur bien mis, attablé à proximité de nous, probablement honteux de la situation, nous explique en français que rien n'est disponible, sauf du café et de la limonade, et il commande à notre place. Service lent et à contrecoeur de trois limonades, qui se révèlent imbuvables (comme en Bulgarie, c'est une poudre que l'on mélange à de l'eau, résultat horriblement sucré).

Nous quittons cette ville inhospitalière en fin d'après-midi, l'estomac toujours aussi creux, et un peu refroidis sur la qualité de l'accueil...

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