Côté costumes, dépaysement garanti. La plupart des femmes ouzbèques portent la robe traditionnelle, parfois un foulard coloré ou un adorable petit chapeau garni de perles; les hommes, même jeunes, se coiffent d'un petit calot noir et blanc. Autrefois, les calots étaient de différentes couleurs selon les régions - un peu comme les kilts écossais permettent de reconnaître les clans. Pas de corbeaux noirs ni de femmes enfouies sous des burkas; autrefois, pourtant, les femmes ne sortaient pas sans la redoutable parandja, dont la partie recouvrant la tête était faite de crin de cheval; les communistes ont interdit cet accoutrement, au nom de l'égalité, et pour une fois, ils ont bien agi.
Le chic du chic est de se garnir la bouche de dents en or (mieux que Fortis comme placement).
Photos: marché de Samarcande, et caisse enregistreuse à la russe, cad le bon vieux boulier compteur, que ces dames manipulent avec une dextérité qui laisse pantois.
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