Entre Boukhara et Khiva, 500 km de désert. Ah ! Virginie aime cela, même si c'est lassant, cette route toute droite dans un univers de sable et de buissons de saxaouls. De temps en temps, de misérables cabanes, comment et dans quelles conditions peut-on vivre ici ? A mi-chemin, une "auberge", sorte de relais pour routiers, pauvre construction en béton perdue au bout du monde. On s'installe en "terrasse", tables et chaises crasseuses en plastique, que l'on recouvre de nappes en papier... Alain et Gulya ont fait les courses avant le départ, pique-nique très clean, fruits, tomates, viandes froides, baguettes, car il n'est pas du niveau des touristes de se mêler aux autochtones; ces derniers, déchaussés, assis aux tables basses surélevées, dégustent les brochettes maison, arrosées de thé (à moins que ce soit de vodka); un coup d'oeil à la cuisine montre les limites du lieu (oui c'est bien un barbecue).
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