La tête toute pleine des scènes du film Orfeu Negro - hmm 1959, ça ne me rajeunit pas - j'attendais beaucoup de ce moment. Bien sûr il n'était pas question de nous mêler au carnaval populaire, d'ailleurs terminé, mais de nous faire assister, en bonne place, au défilé des écoles de samba lauréates du concours. Et cela dans le sambodrome, construit tout exprès pour canaliser la foule, 800m de long, architecte Nimeyer (oui celui de Brasilia), inauguré en 1984. Beaucoup de loges étaient réservées aux touristes, et seules celles occupées par les Brésiliens montraient un peu d'ambiance. Dans notre groupe, c'était le calme plat. Hommes aux cameras, femmes léthargiques et coca-cola. De toute façon, vu le prix des places, ce n'est pas ici que se trouvait le peuple des favelas. Le défilé... Bon, jugez vous-mêmes. Ces dames très déshabillées, les chars dégoulinant de kitcsh, expression populaire plus très spontanée...
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