Le jour suivant, après de nombreux coups de téléphone et de contacts foireux, nous dénichons une agence locale que nous espérons sérieuse, un 4X4 récent et un chauffeur anglophone. Nous voilà en dehors de la capitale, et c'est tout de suite l'infini de la steppe, les cavaliers et les yourtes comme des points blancs sur l'horizon. Cette excursion d'une journée est typiquement "touristique" - certainement un itinéraire pour groupes, mais c'est bien agréable tout de même. Au programme une fabrique de yourtes, un ovoo, un repas dans une famille vivant sous la yourte, et surtout une balade à cheval, dont il ne reste aucune preuve photographique, ce qui fait douter nos proches de la véracité de l'aventure...
Pour les néophytes, l'ovoo est une colline artificielle de cailloux superposés, à signification religieuse, surmontée de chiffons bleus couleur du ciel, destinés à confier les prières au vent. C'est notre premier ovoo, mais pas le dernier... Quant au bébé, il est emballé comme un saucisson, dommage que j'ai perdu mes photos; sur la table, l'airak, lait de jument fermenté, la crème et une sorte de fromage pâteux; il en existe un autre, sous forme de boules dures qu'il faut faire fondre dans du lait, comme en Ouzbekistan, ce qui fait que Gulya n'est pas trop dépaysée !
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