jeudi 17 septembre 2009

La mer d'Aral


Réduite à la portion congrue, menacée de disparaître, une des grandes catastrophes écologiques de notre temps. Causes: la culture du coton, gloire de l'Union soviétique en Ouzbekistan, qui a pompé l'eau de l'Amou Daria en quelques décennies. Pourtant le coton est toujours la principale ressource de l'Ouzbekistan... En prime: la vie est morte dans ce qui reste d'eau, à cause des industries polluantes crées sur son pourtour, et d'un laboratoire d'armes biologiques (secret et maintenant abandonné) sur une des îles qui bientôt ne le sera plus. Conséquences: les ports n'existent plus, à la place de la mer un désert plein de sel, plus d'emplois et des maladies. Un barrage tente de remédier au problème du côté du Kazakhstan, au nord, mais du côté ouzbek, rien; il paraît qu'à l'heure actuelle la mer se rétrécit toujours.

Si je parle de ça maintenant, c'est que Gulya et moi, jamais à cours de projets fous, nous avions projeté de louer une voiture et de pousser jusqu'à Noukous, et peut-être jusqu'à Moniak, l'ancien port, pendant qu'Olga faisait la visite guidée de Khiva avec le groupe.

Ce projet est tombé à l'eau (sans jeu de mot) parce que notre salle de bains de Tachkent s'est retrouvée inondée en pleine nuit - l'eau sortait par le wc et les trous d'écoulement quand les voisins du dessus prenaient leur douche - ; résoudre le problème a pris un certain temps, et puis nous avons bavardé, et finalement pas fermé l'oeil; en descendant de l'avion à Urgentch, nous étions comme des zombies, le groupe a visité Khiva sans nous, et nous n'avons vu ni Noukous (dommage pour le musée, plein de peintures modernes sauvées de la destruction de Staline) ni Moniak.

Sur la carte, vous pouvez juger des distances; Khiva est à côté d'Urgentch.

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