La capitale est une ville communiste type, avec de grandes allées, une place principale immense, des monuments grandiloquents et des bâtiments officiels à l'architecture lourde et ennuyeuse. Le seul bon point à attribuer aux communistes est le métro: pas aussi beau que celui de Moscou, mais pas mal non plus (photos interdites, sauf à l'extérieur, ce qui ne sert pas à grand chose...).
L'avenue appelée Broadway est le poumon ludique de la ville, lieu très animé par des distractions de toutes sortes: restaurants, karaokes, terrasses, brocante, peintres du dimanche, babioles pour touristes... On y reconnaît facilement l'origine des femmes: les Russophones en débardeur, minijupes ou jeans moulants, et les ouzbeks en robe traditionnelle bariolée et foulard...
Le quartier du "Vieux Tachkent" donne une idée de ce que fut la ville avant le tremblement de terre dévastateur de 1966 : un ramassis de ruelles en cul de sac et de maisons aveugles en pisé; les chèvres y broutent en liberté et la vie y coule, inchangée - ou presque - depuis Tamerlan. La medersa Barak Khan ( 16ème siècle), toujours debout, est le siège du grand mufti d'Asie Centrale; la grande mosquée du vendredi conserve le plus vieux coran du monde; le mausolée de Kaffal Chachi (un saint docteur de l'Islam, 10ème siècle); en fait c'est le trio des lieux de culte musulmans: mosquée, medersa, tombeau de saint.
Deux musées passionnantss à Tachkent: le musée d'histoire et celui des arts décoratifs, ce dernier installé dans un ancien palais russe, à l'architecture vraiment intéressante. Ces musées valent comme introduction mais aussi comme conclusion... Tachkent peut se visiter en début ou en fin de voyage.
Photos d'ambiance dans la vieille ville; remarquez les tapchan, ces lits en bois où l'on passe la journée, assis en tailleur ou à moitié couché, à boire du thé et à discuter. Medersa Koukeldach, 16ème siècle
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