Malheureusement, à ce beau programme culturel, il y avait un "mais" de taille: le groupe. Actuellement, je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu le supporter... grâce à Gulya, sans doute, mais Gulya avait son travail d'accompagnatrice et n'était pas toujours disponible. Le voyage n'était pas une organisation du Soir, donc pas de journaliste pour hausser le niveau. L'accompagnateur principal était Alain, le mari de Anne, la directrice de Préférence (une sorte de prince consort à l'anglaise), un assez bel homme dans la cinquantaine, qui le savait, et devint immédiatement la coqueluche des nombreuses femmes seules du groupe. L'élue fut une blonde Suzanne, ils ne se quittaient pas de la journée, toujours à se faire des confidences, ce qui était désastreux pour le groupe. A se rejoindre la nuit, il devait y avoir des limites puisque Alain partageait sa chambre avec... sa belle-mère ! Encore une chose exaspérante, ces vieilles dames - en Afrique du Sud la maman de Gaétan- qui ralentissaient le rythme du groupe et qu'il fallait aider dans les escaliers.
Les femmes seules, bêtes et vulgaires, formèrent rapidement un clan qui se réunissait le soir dans une chambre pour boire de la vodka... Pour compléter le tableau, un couple obèse, malpoli et jamais content, grossier avec les guides, dont le sport principal était le marchandage avec les commerçants. Il y avait aussi une vieille fille, style religieuse défroquée, timorée et pot de colle, qui cherchait un appui auprès de moi et m'ennuyait prodigieusement.
Un seul couple me fut sympathique: Pierre et Marie-Madeleine Fobelets, que je retrouverai plus tard au Pérou.
Inutile de dire que je me sentais très seule et que les repas étaient un supplice; avec qui m'attabler ? Il m'est parfois arrivé de manger avec Gulya et les chauffeurs...
Photo: le staff; de gauche à droite, l'aide-chauffeur (tatare), le chauffeur (russe), le guide (tadjik), et Alain.
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