lundi 28 janvier 2008

L'émotion de l'humaniste




Après l'épisode Corfou, en route vers le vrai but du voyage: les grands sites archéologiques grecs ! Encore une fois, je dois modérer mes ambitions et faire des choix. Ce sera le canal de Corinthe, Delphes (un des plus beaux sites du monde, je peux le dire maintenant que j'ai parcouru la planète), le monastère d'Ossios Loukas perdu dans la montagne, Marathon, et bien sûr Athènes. La ville est polluée et poussiéreuse, mais le Parthénon ! Lorsque je passe les Propylées et foule le sol sacré, moi qui ai baigné dans la culture grecque pendant toutes mes études, je dois m'asseoir, terrassée par l'émotion devant ce monument aux proportions admirables, symbole d'une civilisation à laquelle nous devons tout. Mais on a bien oublié cela.


A Delphes comme à Athènes, les cars déversent des hordes de touristes envahissants, mal polis, bruyants; je me jure bien de ne jamais faire partie de tels groupes et de toujours voyager avec ma voiture, en individuel. Mais l'avenir réserve parfois des surprises.


Nous campons dans un endroit idyllique, sous la vigne - les raisins sont mûrs, il n'y a qu'à se servir - et nous trouvons enfin une boucherie, mais les biftecks sont durs comme la pierre... Le soleil brille et la retsina coûte moins cher que l'eau ! Pélerinage à Sounion, au coucher de soleil, tout cela est admirable et nous paie de nos déboires en pays communiste.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
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Virginie a dit…
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