Le Portugal de cette époque était encore plus sale que la Yougoslavie...Dès la frontière, les routes devinrent un cauchemar: dégagement de poussière, nids de poule, accotements impraticables, dépassements de camions impossibles; les campings du bord de mer étaient d'immenses camps de romanichels qui débordaient sur les chemins et les plages; les installations sanitaires étaient pires que tout (une exclusivité: la douche-wc, en haut la pomme, en bas le trou, fallait bien viser, mais au fond c'était rationnel); l'océan était dangereux, les vagues énormes et les plages souillées de détritus; et pour couronner le tout les moustiques attaquaient en escadrilles entre 21h et 22h et il piquaient même au travers des chaussettes.
Notre sens de l'humour légendaire nous permit de tout supporter et d'apprécier les quelques points positifs: le soleil, les fruits en abondance, la morue avec patates à l'huile, le porto à prix dérisoire et les superbes azulejos.
Nous avons tout expérimenté: le camping à la plage, le camping à la montagne, les piscines douteuses, les restaurants populaires; nous avons vu Porto, Guarda et d'innombrables petits ports de pêche pittoresques; nous avons supporté la poussière, le trafic, le bruit, et miraculeusement personne n'est tombé malade, même pas notre petit asthmatique. Comme souvenirs, nous avons emporté des coqs en plâtre et des piqûres de moustique.
J'aurais bien poussé jusqu'à Coïmbra, mais j'ai renoncé à ce pays de cinglés et j'ai traversé une chaîne montagneuse aride pour passer la frontière espagnole avant Salamanca.
On n'avait pas vraiment perdu notre temps: on avait démythifié un pays qui passait alors pour paradisiaque et une vocation s'était éveillée: celle de Delphine pour la propreté.
Notre sens de l'humour légendaire nous permit de tout supporter et d'apprécier les quelques points positifs: le soleil, les fruits en abondance, la morue avec patates à l'huile, le porto à prix dérisoire et les superbes azulejos.
Nous avons tout expérimenté: le camping à la plage, le camping à la montagne, les piscines douteuses, les restaurants populaires; nous avons vu Porto, Guarda et d'innombrables petits ports de pêche pittoresques; nous avons supporté la poussière, le trafic, le bruit, et miraculeusement personne n'est tombé malade, même pas notre petit asthmatique. Comme souvenirs, nous avons emporté des coqs en plâtre et des piqûres de moustique.
J'aurais bien poussé jusqu'à Coïmbra, mais j'ai renoncé à ce pays de cinglés et j'ai traversé une chaîne montagneuse aride pour passer la frontière espagnole avant Salamanca.
On n'avait pas vraiment perdu notre temps: on avait démythifié un pays qui passait alors pour paradisiaque et une vocation s'était éveillée: celle de Delphine pour la propreté.
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