Bien sûr il y avait -heureusement - les escales. Comble du kitsch commercial, nous étions parfois accueillis, sur la jetée, par une fanfare qui jouait... la Brabançonne !! Entre les matriochkas et les insignes communistes, on trouvait parfois un joli jouet en bois sur les étals de babioles; à Uglitch, la spécialité était les montres, fabriquées, paraît-il, sur place. Certaines ravissantes, en médaillon, pour les dames. Mais ne boudons pas notre plaisir: c'était gai de marcher et même de fausser un peu compagnie au "personnel encadrant", guides et accompagnateurs (ça ne durait jamais longtemps, on se faisait rappeler à l'ordre). A Uglitch, deux centres d'intérêt: la cathédrale de la Transfiguration(la blanche) et l'église de st Dimitri sur le Sang (allusion à la mort du fils cadet d'Ivan le Terrible, une sombre histoire attribuée à Boris Godounov); à ce temps-là, la vie humaine comptait peu, mais on était assuré d'une église à son nom. Toutes deux sont des merveilles, dehors et dedans.
Photos: extraites du livre offert par "Le Soir", les miennes du lieu sont nulles, allez faire de bonne photos avec une dizaine de groupes se succédant sans interruption...
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