En mai 2003, Saint Pétersbourg fête ses 300 ans d'existence ! A cette occasion, mon quotidien, le journal Le Soir, organise une croisière privée entre les deux villes, avec l'assurance d'être dans la ville de Pierre pour les festivités. Je n'hésite pas, même si je suis allée à St Pétersbourg 3 mois auparavant.
En fait Le Soir confie l'organisation de la croisière à une agence de voyage haut de gamme, Préférence (dont vous entendrez encore parler).
La réunion avant le départ donne le ton: 300 participants, divisés en petits groupes de 20 personnes, chacun sous la responsabilité d'un accompagnateur (stagiaire); quelques journalistes et les patrons de Preférence forment un groupe à eux seuls... Je ne me souviens d'aucun journaliste, sauf d'Eric Deffet, qui signe de temps en temps un éditorial : un genre d'ours, certainement là contre sa volonté, mais une bonne plume et un homme intelligent (le seul d'ailleurs dans le staff).
Tout ce monde parvient à Moscou dans des vols différents; le vol SAS fait une longue escale à Varsovie, avec tour de ville en car, mais pas de chance, le mien est Air France et je passe par Paris; je râle sec - mais comme mes fidèles le savent, je vais bientôt combler cette lacune dans ma culture.
Dès l'arrivée à Moscou, transfert au port fluvial, où nous attend le Nicolay Karamzin, notre bateau-hôtel privé. Une certaine allure, mais comme beaucoup de choses en Russie, le luxe et le confort, c'est du passé bourgeois. Admirez ma "vaste" cabine single et tentez d'imaginer la "salle d'eau", encore plus exiguë - dire que pour cela on paie un supplément !
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