Une ville mythique, dont je rêvais depuis longtemps. Evidemment, la visite en troupeau... Encadrés de notre accompagnateur (qui n'arrêtait pas de nous compter dans la hantise de perdre l'un d'entre nous) et d'une guide revêche et autoritaire, nous avons parcouru les hauts lieux de la ville; pas du tout au pas de course - car les gens qui voyagent en groupe sont souvent âgés et très lents. La Place Rouge, le Kremlin, ses églises et ses musées, le monastère de Novodievitchi, la Galerie Tretiakov, un tour de ville et un peu de métro.
Tout était organisé pour que les 15 groupes ne se marchent pas sur les pieds, les visites étaient décalées et on se retrouvait seulement pour les repas (dans des restaurants immenses comme des salles de bal - tous la même assiette) - sauf sur le bateau où il y avait deux services.
Comme j'aurais voulu arpenter la ville en toute liberté ! Aussi je me suis jurée de revenir (promesse tenue en 2005); je voulais voir le musée Pouchkine, flâner au Goum, errer dans le métro et 1000 autres choses qui nous étaient défendues.
Le soir on quittait le centre - en plein renouveau - pour rejoindre notre bateau, en traversant les quartiers populaires de la banlieue; comme en Roumanie, blocs d'appartements aux façades lépreuses, trottoirs défoncés, pas de lumière, voitures déclassées, le communisme ordinaire.
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